Notre carême à Sainte-Rose.

Les quarante jours du carême nous préparent à Pâques, le jour de la résurrection du Seigneur-Jésus.

La liturgie du premier dimanche donne le ton à cette période de conversion. «La fascinante histoire de Noé et des siens qui échappent à la destruction et qui, dans le signe de l’arc-en-ciel, lisent l’action d’un Dieu qui appelle à repeupler une terre dans l’harmonie et la paix. Dans l’arche, aussi, il y avait des bêtes sauvages et, sinon des anges, des oiseaux, une colombe, une nature réconciliée avec l’humanité, inconfortable, n’est-ce pas?

Et nous, descendants de Noé, sommes-nous réconciliés avec la terre? Est-elle devenue pour nous l’esclave de nos pulsions, de nos caprices et de nos insouciances? »(1)

Cette année, notre carême ne pourrait-il pas prendre un tournant écologique et changer des habitudes de vie qui seraient plus respectueuses de l’environnement?

N’est-ce pas la responsabilité des baptisés de prendre soin de la création que Dieu nous a confiée ? Nous pourrions lire ou relire le texte du Pape François sur le respect de l’environnement : «Loué sois-tu.» Notre jeûne ne pourrait-il pas être écologique : éviter le gaspillage, recycler, économiser l’eau, etc.

Pour ce carême je nous invite à nous laisser bousculer dans nos vieilles habitudes de vie pour les convertir au respect de la nature et de l’environnement.

Bon carême!

Michel Bouchard, curé

(1)Extrait d’une homélie de Richard Wallot, Prêtre et Pasteur, Janvier 2018