Suite – Mot du Père Bouchard

Chères amies, Chers amis, (suite)

 

Le pardon est source de paix et de sérénité. Il ne peut pas y avoir de paix dans le monde ni dans notre société, sans l’expérience du pardon donné ou demandé.

Toute personne est un être de relation, ainsi on ne peut faire l’économie de la miséricorde. Dans la vie d’un couple, dans celle d’une famille et même au travail nous sommes toujours confrontés à un moment ou l’autre à devoir pardonner ou à demander pardon. Une société qui perd le sens du pardon est vouée à continuellement à vivre des tensions qui minent l’esprit des gens. Personne n’étant parfait, il est évident que le pardon doit faire partie de nos coutumes pour mieux fonctionner en société.

Souvent dans les rencontres de préparation au mariage, je dis aux couples de ne jamais se coucher sans se pardonner, même les choses qui nous paraissent insignifiantes, car ce qui ne se dit pas s’accumule et finit toujours par exploser.

Le Christ a continuellement parlé et exercé la miséricorde envers les gens de son temps. Il ne laissait jamais un pécheur dans son péché, il lui pardonnait toujours sa faute. Il en est ainsi avec nous, il nous pardonne continuellement dans la mesure où nous reconnaissons notre péché. Pour le Christ le pardon n’est pas un signe de faiblesse, mais une preuve d’amour infini. N’a-t-il pas pardonné à ces bourreaux?

Profitons de cette année jubilaire de la Miséricorde pour nous réconcilier avec ceux ou celles avec qui nous sommes brouillés. La vie du couple, la vie familiale, le milieu de travail a toujours besoin de cette dose de miséricorde pour faire grandir l’esprit d’amour entre nous.

Dieu veut pour nous tous le bonheur dans la paix et la joie et cela n’est possible que s’il y a l’expérience du pardon dans nos vies.

Bonne année de la Miséricorde.
Michel Bouchard, curé